Je suis né à Miami dans l'hôpital le plus prisé de la ville et pour cause mes deux parents travaillent ici, mon père est un neurochirurgien et ma mère un chirurgien cardio-thoracique autant dire que j'avais déjà la médecine dans la peau. Mes parents avaient longtemps hésité à prendre la décision d'avoir un enfant, prenant en compte leur carrière. C'est après quatre ans de vie commune qu'ils se sont enfin décidés et me voilà. Je suis né dans le courant du mois d'octobre, le 26 pour être plus précis, j'étais en avance de trois semaines ce qui ne plaisait pas trop à ma mère, comme si j'avais choisi de sortir à ce moment-là. Me faire naître fut très pénible pour ma mère qui faillit y rester, c'est pour ça que je suis et que je resterai fils unique et puis un enfant c'était déjà bien trop de boulot pour deux médecins. On ne peut pas dire que mes parents ont été beaucoup présents pour moi, leur carrière passait avant tout même avant moi, c'est une nounou qui m'éleva, une vieille harpie que je n'aimais pas du tout. Dès mon plus jeune âge, je lui en fis voir de toutes les couleurs, ça a été pire quand j'ai commencé à marcher, je la faisais courir partout alors que je mettais la maison sans dessus dessous. On habitait une maison avec une plage privée, j'ai de suite été attiré par la mer, je passais mon temps les pieds dans l'eau. Un jour où par miracle je passais une après midi avec ma mère, je m'étais aventuré seul au niveau de l'eau, ma mère s'était endormie à cause du travail. J'avais à ce moment là, cinq ans, j'avais l'habitude dans l'eau et j'étais déjà bien téméraire pour mon âge. Ma nounou eut le temps de sortir pour me regarder me faire emmener par une vague, j'avais perdu l'équilibre à cause d'un trou dans le sable et l'eau venait de m'emporter. Ma mère fut réveillée sous les cris de ma nounou, je m'étais littéralement noyé sur ce coup la j'avais de la chance d'avoir une mère qui s'y connaissait niveau cardiologie, elle parvint à me ramener à la vie en une minute. Ce jour-là j'ai eu de la chance mais, ce n'est pas pour ça que j'ai pris peur de la mer. Je passais plusieurs jours à l'hôpital à cause de l'eau qui avait pris place dans mes poumons, les médecins ont tous dit que j'avais eu de la chance d'être un petit bonhomme costaud. Après cet incident ma mère s'occupa un peu plus de moi mais n'abandonna pas pour autant son travail auquel elle tenait beaucoup trop, elle avait travaillé dur pour arriver à devenir médecin, ses parents étaient très pauvres et pour s'en sortir elle avait dû faire tout un tas de travail des plus dégradants. Mon père lui de ce côté a eu beaucoup plus de chance, il vient lui-même d'une famille de médecin, chose qui se transmet de père en fils. Il a toujours été distant avec moi, me regardant de haut et il ne cherchait pas à comprendre quand je faisais une bêtise, il m'en collait une en croyant que j'allais plus recommencer comme ça. Grave erreur. Avec moi ce n'est pas comme ça que ça marchait, je venais d'avoir six ans maintenant, j'étais loin d'être un enfant perturbateur au contraire je jouais le plus souvent dehors avec une poupée oui pas que j'étais une fille non en fait je m'amusais à jouer au docteur, je lui faisais des bandages, je lui passais des crèmes et ma mère m'avait même montré les gestes de premiers secours. Autant dire que mon avenir était déjà tout tracé je voulais faire comme papa et maman sauver des vies. Le reste de mon enfance je la passais avec ma nounou. Mes parents toujours aussi absents, je n'avais pas d'autres choix que de rester avec cette peau de vache, j'avais cependant tout ce que je voulais. À mes dix ans je commençais le surf, j'avais un professeur privé qui venait spécialement pour moi. Dès le départ je vais montrer une très bonne aptitude pour le surf, j'ai un très bon équilibre et une adresse exemplaire pour ce sport. Ayant très peu été entouré par mes parents j'ai su rapidement me débrouiller tout seul, je traînais un peu dans les rues et pas toujours avec des gens fréquentables. C'est dans cette période que je vais me découvrir une nouvelle famille : les amis. Je parle des vrais amis ceux qui sont là pour vous aider quand vous en avez besoin c'est grâce à eux que je suis devenu comme ça, toujours en train de prendre soin de mes proches depuis cette période. À l'école je suis toujours le premier de la classe et pourtant personne ne se moque de moi, à côté je suis le bon pote qui sait s'amuser tout en réussissant à maintenir une activité scolaire nettement supérieure à la moyenne. Au collège on me fera sauter une classe, à partir de là ça va un peu plus se compliquer pour moi, le niveau scolaire augmente d'un coup mais, surtout je suis toujours le plus jeune de la classe. Un jour je me suis fait agresser par trois garçons de ma classe qui ne cessaient pas de m'insulter d'intello, de petit rat de laboratoire. Le chef de bande m'envoya à l'hôpital m'ayant cassé le bras. C'est dans cette période que je vais apprendre à me battre, pendant des semaines je vais essayer de convaincre mes parents de me laisser faire un sport de combat et parvins à mes fins commençant le judo. Autant dire que maintenant il ne vaut mieux pas me chercher, maintenant âgé de 13 ans je me découvre un tout autre problème : les filles. Si je suis à l'aise avec les garçons je le suis beaucoup moins avec les filles quand il s'agit de les draguer. Je me rappellerais toujours du premier râteau que je me suis pris dans la cour du collège. Il faut dire que j'étais en quatrième et j'avais craqué pour une troisième, ce qui nous faisait deux ans de différence. Ce jour-là j'avais décidé de combattre ma timidité je n’étais pas du genre dragueur, pas du tout même. Je me souviens de ce jour dans les moindres détails, j'étais allé jusqu'à cette fille entourée de ses amies sur un banc, je lui avais demandé si je pouvais lui parler en privé, on s'était donc écarté de ses amis mais, ils pouvaient encore nous entendre, j'avais donc commencé à prendre la parole : « Je me demandais si tu .. » elle s'était empressée de me couper pour me dire « si quoi ? Si j'ai vu traîner ton doudou ? Nah désolé mon chou tu as dû l'oublier dans le lit de ta mère ce matin en te réveillant. » J'avoue que sur le coup ça m'avait fait extrêmement mal, je me jurais alors à ce moment la de ne jamais tomber amoureux. C'est simplement à cause de cet événement que j'ai décidé de ne plus prendre cela au sérieux, maintenant je comptais m'amuser quitte à faire mal aux filles après tout elles n'avaient pas été sympa avec moi pourquoi je le serais ? Le lycée arriva et un tout nouveau terrain de chasse avec et moi qui pensais m'amuser je tombais amoureux au bout d'un mois d'une jolie brune ! Cependant, je ne suis jamais à proprement dit sorti avec elle. On a longtemps flirté, je me suis énormément attaché à elle mais, le jour où je lui ai avoué mes sentiments elle m'a annoncé que son père était muté à Jacksonville et qu'elle partait. Cette déception me changea à jamais et fit de moi un tout autre homme, beaucoup plus froid, solitaire s'amusant avec le plus de filles possibles pour oublier cette peine de cœur et les années passèrent. Je ne changeais pas au contraire je m'enfonçais encore un peu plus dans ce personnage que je m'étais créé. Puis vint le choix de l'université et contre toutes attentes je me retrouvais à Jacksonville section psychologie, ici encore je garde mon personnage draguant tout ce qui bouge blessant le plus de cœur possible et surtout m'amusant un maximum. Cependant, je reste sérieux, la médecine est ma passion et je ne suis pas prêt à la mettre en danger pour un simple jeu, c'est hors de question. Prenez garde tout le monde Mason est dans la place.