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« Votre mère a demandé le divorce. » « C'est la meilleure chose qu'elle n'ai jamais faite. » « espèce de petit con... » Milos a grandi dans l'une des banlieues de Melbourne en Australie, aux premiers abords, une famille pour le moins banale et qui semble être unie. Un père, directeur d'une agence de mannequin, une mère ex-mannequin et devenue mère au foyer avec trente kilos de plus, et leurs enfants Milos l'aîné et sa petite soeur. Dès son très jeune âge, Milos a lié une forte complicité avec sa mère et a très vite compris, que son mariage n'était pas le rêve que cette jeune américaine avait rêvé. Un mari infidèle et devenu violent avec le temps, Milos a toujours nourrit une haine sans pareil pour son paternel dès que celui-ci a levé la main sur sa mère. Mais il faut plusieurs années avant que Madame Pomeray se décide à demander le divorce, Milos a quinze ans lorsque son père lui annonce le divorce et son obtention de la garde des enfants. Sa mère rentre au Etats-Unis, à Jacksonville précisément, alors qu'il est dans l'obligation de rester aux dépends de son géniteur avec sa petite soeur. Ces trois années d'obligation de vie commune avec son père sont affreuses pour lui et sans s'en rendre compte, il devient peu à peu comme cet homme, colérique et séducteur. Cela commence par une simple vengeance, l'idée de coucher avec les mannequins de son père et de les jeter de façon brutale afin qu'elles rompent leur contrat. A côté de cela, il protège sa soeur, qui est fascinée par le monde du mannequinat et boit toutes les paroles de leur père. Il finit le lycée, bosse quelques temps dans un magasin de disques pour se faire de l'argent et peu de temps après ses dix-huit ans, il s'envole rejoindre sa mère aux états-unis. Malgré la douleur qu'il a de laisser sa soeur avec ce salop, il sait qu'il a fait le bon choix et qu'il n'aurait pas pu vivre plus longtemps en Australie sans tenter de tuer son père.

« Je te donnerais plus d'argent, si c'est pour te voir ruiner ta santé. » Sa mère lui servait encore son refrain sur les dangers de la cigarette, et comme à chaque fois qu'elle lui en parlait, Milos pensait qu'heureusement elle ne savait pas qu'il faisait des excès bien plus graves pour sa santé. Il se contenta de lui embrasser le front et de lui promettre d'essayer d'arrêter - du moins lorsqu'il serait en sa compagnie - Depuis son départ d'Australie, Milos avait fait du chemin. Il avait d'abord retrouvé sa mère et avait vécu moins d'un an avec elle dans son petit appartement de Jacksonville, avant d'entrer à l'université et d'intégrer une fraternité et ainsi vivre avec ses frères. Il était toujours très proche de sa mère, mais ne pouvait décemment pas lui raconter toute sa vie, les fêtes et les excès qui le faisait vivre. Il savait que parfois elle revoyait son père dans son attitude et cela l'énervait, une fois il était rester plus d'une semaine sans parler à sa mère à cause d'une remarque de ce genre. Peut-être était-ce vrai, mais Milos ne l'acceptait pas. Il n'avait rien du prince charmant, mais il avait la décence de ne jamais rien promettre à ses conquêtes contrairement à ce qu'avait fait son père. Il se refusait de tomber amoureux et coupait court à toutes relations lorsqu'il voyait que l'un ou l'autre s'attachait. Il suit des études de droit afin d'être avocat spécialisé dans les divorces, et ainsi réparer l'injustice qu'il a subit en restant avec son père pendant trois ans.

« Putain que t'es chiant, en quoi ta soeur a terriblement changée ? » « Elle est...devenue, je sais pas, trop...elle est devenue un peu comme toi !» « c'est quoi ce ton de reproche ? j'te signale que t'es bien content de les trouver les "filles comme moi" ! » Milos avait eu le plaisir d'apprendre par sa mère que sa petite soeur arrivait Jaksonville pour poursuivre ses études et son bonheur avait laissé place à une puissante haine qu'il avait reporté sur le mur de la chambre de sa meilleure sex friend. En effet, il ne lui fallut qu'une après-midi pour faire visiter le campus à sa soeur et pour se rendre compte qu'elle était devenue la réplique exacte de toutes ces nanas qui passaient dans son lit et il ne put s'empêcher de lui faire la morale en disant tout le mal qu'il pensait de leur père et de sa responsabilité dans son changement à elle. « tu lui ressemble tellement, que tu n'es pas en mesure de me faire la morale. »