it's good to be home again. (j²)

bali was good, but being here with you is even better

Bali, c’était sans doute une des plus belles destinations qui puissent exister ici, sur Terre. Et je dois bien l’avouer, j’ai eu une très bonne idée d’offrir ce voyage à Jessie, qui en rêvait depuis je ne sais combien de temps. Plusieurs semaines avant son anniversaire, je me souvenais qu’elle rabâchait à quel point elle voulait y aller, et elle ne se doutait pas de ce que je lui avais réservé pour ses vingt-trois ans. Je suis bien évidemment heureux de lui faire plaisir, d’autant plus qu’on en profite tous les deux et rien que ça, j’adore. Une fois qu’on avait posé les pieds, on se trouvait juste au paradis. Les paysages étaient fascinants, les visites de la ville étaient intéressantes mais le plus spectaculaire reste le tête-à-tête avec les dauphins. Nager avec eux était juste une superbe sensation. On a partagé ça tous les deux et rien ni personne ne nous l’enlèvera.

Seulement, les bonnes choses ont une fin, c’est bien connu. Par conséquent, notre semaine au paradis s’est terminée dans l’avion qui nous ramenait à Jacksonville. Ça nous a fait du bien à tous les deux de nous retrouver dans un pays lointain, nous éloignant de la situation qui était celle de notre entourage, de Jacksonville. Je l’avais bien remarqué qu’elle profitait de chaque instant et j’en étais heureux. Mais il est temps de revenir sur terre et de sortir de l’aéroport. Nos bagages à la main, on arrivait sur le parking, un taxi nous attendait. Comme on avait déjà passé une semaine non-stop tous les deux, on avait alors décidé de nous laisser l’après-midi de libre pour qu’elle puisse profiter de sa sœur et moi de ma meilleure amie et surement de Sybille. Déposée chez elle, je partais en vadrouille pour mon après midi. Et le soir venu, il était temps de se reposer.
Installé dans le canapé, je zappais les chaines de la télévision. Je vivais à présent seul à la villa puisque Blaze a mis les voiles sur Miami ou New-York, encore trop confus pour moi. J’avais malgré tout la compagnie de Donkey. Enfin, j’attendais la visite de ma petite amie, non pas avec impatience mais avec une certaine envie oui. Ça ne faisait pas longtemps qu’on s’était quitté mais j’avais ce besoin de la sentir proche de moi.

Sweet Home Babe

Joshua & Jessie

bali was good, but being here with you is even better

Être coupé du monde dans un autre pays, et carrément un autre continent, c’était vraiment génial. On ne se préoccupait que de nous, de notre couple et c’était un voyage inoubliable. C’est de cette façon que je racontais notre voyage à Eileen et Sybille quand je les ai vues aujourd’hui. Avec photos à l’appui, c’était comme si elles étaient avec moi à Bali. Non pas que je me vantais d’avoir des dons de narrateur plutôt exceptionnels mais, faut bien le dire, je sais raconter les choses, et très bien. Les filles buvaient chacune leur tour mes paroles et ça me faisait plaisir de savoir que je leur avais manqué à ce point. Et c’est aussi pour elles que je suis heureux d’être rentré au pays. Une semaine de paradis c’est bien, mais j’aime aussi avoir les personnes que j’aime autour de moi et ces filles en font parti.

Installé dans le canapé à zapper la télévision, j’attendais que l’après midi de Jessie prenne fin pour qu’elle vienne me rejoindre ici. Depuis notre mise en couple il y a quelques mois, on a pris nos petites habitudes. Les jalousies sont toujours là, bien évidemment, mais on se fait confiance et, je ne sais pas, j’ai l’intuition que ça va pour durer notre histoire. Bien plus que notre précédente histoire qui a pris fin au moment où Jessie a rompu pour partir en Italie. Un changement d’air qu’il lui fallait. Je lui ai pardonné tout ça. Elle en a vécu des choses et… comment en vouloir à ce petit bout de femme ? Au bout d’un moment, j’entendais la porte d’entrée s’ouvrir, suivi d’un « Je suis là !! » Un sourire prit alors place sur mon visage, et je tournais la tête en direction de cette porte pour voir ma petite amie s’approcher de moi, mon chien la suivant de très près. « Ca va ? » Qu’elle me demandait une fois qu’elle me voyait. « Très bien, même si notre chambre d’hôtel me manque un peu, je dois l’avouer. » Je me mis à rire à ma bêtise. Mais je dois bien admettre que celle dans laquelle nous étions était juste parfaite. « Et toi ? Ta sœur va bien ? » Elle avait passé la journée avec Zora, rattrapant la semaine qu’on avait passé à l’étranger. Ça avait du parler de ragots et gossip. Je ne leur en veux pas, c’est des filles. « T’as passé une bonne aprem ? » J’attrapais sa main pour l’attirer vers moi et la faire s’installer sur le canapé à mes côtés. « Assez bonne oui. Mais après avoir passé une semaine non-stop avec toi, le manque c’est fait ressentir. » Je me mis alors à rire une nouvelle fois avant de déposer mes lèvres sur les siennes. « Je te demande même pas comment était la tienne, je le sais déjà. »

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