☪ I'M EVERYONE'S TYPE

◊ Emerson Travers

the one that got away

nom Travers ● prénoms Emerson ● âge 20 ans ● date & lieu de naissance 12 août 1991, Chicago (Illinois) ● statut amoureux célibataire ● orientation sexuelle hétérosexuel ● études/job employé dans un refuge pour animaux ● quartier d'habitation westside ● groupe jv's citizens ● avatar tyler posey.

caractère

Je suis pas quelqu'un de méchant, j'ai un bon fond. Mais si par malheur quelqu'un souffre par ma faute, soit c'est par ma maladroitesse légendaire, soit par ma rancœur ineffaçable. Certes oui, je peux être gentil, mais quand on me fait mal, je n'hésite pas à rendre la pareille. C'est œil pour œil, dent pour dent. Enfin, comme je l'ai dit, je suis aussi très maladroit. Bon, pas autant que certaines personnes à faire gaffes sur gaffes mais... je suis plutôt pas mal dans mon genre, je dois bien l'avouer. Faut également savoir que j'ai un sourire qui en fait craquer plus d'une et j'admets en profiter plus que de raison. Ce n'est pas que j'ai besoin de faveurs la plupart du temps mais ça peut me servir. Et en plus, j'aime savoir que les filles craquent sur mon sourire. Je pense pouvoir me qualifier de généreux. Je travaille dans un refuge pour animaux abandonnés, je donne de ma personne pour que ces animaux trouvent des gens qui les aiment et, bien que ça ne soit pas une cause pour la race humaine, c'est malgré tout une cause pour la vie et j'en suis fier. Je suis également protecteur, pour ne pas dire super protecteur. Les gens que j'aime, j'y tiens comme à la prunelle de mes yeux et je n'ai pas envie qu'il ne leur arrive quoique ce soit.

habitudes

— Je suis non fumeur, contrairement à la plupart des gens. Je trouve d'ailleurs la cigarette répugnante et je suis pour la lutte contre le tabac. Faut pas croire mais un tas de personnes, n'ayant jamais touché à cette merde, meurent d'un cancer des poumons à cause des fumeurs. Révoltant. Et donc ma petite manie du matin, c'est de faire des pompes. Direct levé du lit, je me pose par terre et je fais des pompes ou même des abdos.
— Adepte des animaux, j'ai un labrador chez moi. Pour le sortir faire ses besoins, j'en profite pour faire mon jogging, le matin du moins. Ainsi, c'est bon pour moi et bon pour lui. On va souvent dans le parc ou sur la plage. La plage c'est moins bien à cause de l'eau et du sable, il aime aller se baigner alors que je lui interdis!
— J'ai cette sale habitude d'avoir horreur des nombres impairs. Sérieusement, à chaque fois que je fais quelques choses ayant un rapport avec des nombres (tri, dossier, etc) je dois forcément tomber sur un nombre pair. Dans le cas contraire, je fais en sorte de tomber sur un nombre pair.
— Quand je me lave, je mets toujours de la musique et je ne peux pas m'empêcher de chanter à tue tête ce qui est en train de passer. Peu importe si les voisins m'entendent ou si j'ai une voix horrible, je chante et j'adore juste ça. C'est un des petits plaisirs que personne ne peut m'enlever.
— Je dors toujours du côté gauche du lit. J'ai beau avoir un lit de grande taille, je ne vais jamais du côté droit. Il s'agit d'un des restes de ma précédente rupture.

◊ who are you really ?

prénom&pseudo marine/dark dreams. ● âge vingt ans ● comment as-tu connu le forum ? je suis fondatrice... (a) ● comment le trouves-tu ? horrible ● présence rp 2/7 ● présence facebook 5-6/7 ● dernier mot ? muahahahaha (6) ● crédits dylansobriens@tumblr

◊ where it all begins

Chicago, Illinois. Rien de spécial quant à ma vie là bas. J’y ai grandi, j’y ai aimé. J’y ai même détesté, pour dire. Mais au final, plus rien ne me rattache à cette ville, à cette vie que j’ai mené jusqu’à mes vingt ans. Je suis parti précipitamment de Chicago à cause d’une fille. Pour dire vrai, c’est à cause de LA fille. Enfin... commençons par le commencement.

I) LE PRELUDE
J’étais un enfant comme tous les autres. Aimé de ses deux parents, voyant sa famille à l’occasion. Je n’avais pas de frère, ni de sœur. Autant dire tout de suite, j’avais 100% de l’amour de mes parents. Et c’était le cas, il ne leur restait plus rien à partager entre eux. La seule raison pour laquelle ils étaient ensemble jusqu’à mes sept ans, c’était à cause de moi. Mon père était resté près de ma mère après l’avoir mise en cloque. Ils pensaient tous les deux que ça allait marcher… Ils s’étaient trompés. Je crois même que mon père a attendu que je sois assez grand pour comprendre son départ pour partir. Quel père hein. A partir de ce moment là, il n’y avait plus que ma mère et moi. Cette mère qui était présente à toutes les occasions était devenue mon amie, ma confidente… ma meilleure amie. Il n’y avait pas de secrets entre nous. Elle m’avait raconté alors que j’atteignais l’adolescence la vérité sur son couple avec mon géniteur –je ne vois plus l’intérêt de l’appeler mon père à présent– et leur compromis quant à mon éducation. Mais j’imaginais tout de suite après le mal être dans lequel elle devait se trouver. Vivre tant d’années auprès d’un homme qu’on n’aime pas, je ne sais pas si je pouvais l’accepter. Elle avait donc enduré jusqu’à ce qu’il s’en aille par lui-même. Il était tombé amoureux disait-il. C’était peut-être vrai. Peut-être que j’avais une nouvelle famille de son côté, mais je ne voulais pas la connaitre. Je n’en voyais également pas l’intérêt.

II) LA RENCONTRE AVEC LA FILLE
J’avais dix-sept ans quand je l’ai vue pour la première fois. LA fille. Emily. Elle venait d’arriver dans le lycée à la rentrée scolaire et moi j’étais déjà installé sur mon siège. Elle s’était placée derrière moi, la seule place de libre dans la salle à vrai dire. Mais je ne sais pas, je pense que c’était un coup du destin puisque je suis littéralement tombé des nues en la voyant. Elle était juste parfaite. En plus, elle m’a sourit et c’est à ce moment là que je suis vraiment tombé de ma chaise. Bien évidemment, j’ai eu droit aux moqueries des autres avant de me relever et de m’installer à nouveau. Je me suis retourné et je lui ai souri à mon tour. Le lendemain, c’était la même rengaine. Des regards, des sourires. Je n’étais pas populaire et elle, elle s’était faite accostée par le capitaine de l’équipe de hockey. Autant dire, j’avais peu de chance d’avoir une histoire avec cette fille, très peu de chance. Mais ce faible pourcentage était en ma faveur puisqu’une semaine plus tard, elle me proposait d’aller avec elle à la fête de ce fameux capitaine de l’équipe de hockey. « Euh… Ouais, ouais ! » Que je lui avais répondu. J’avais également ce sourire béat sur le visage mais je n’en avais rien à faire. Elle m’avait embrassé sur la joue et s’en était allée.
Le vendredi soir, j’étais passé la prendre pour cette fameuse fête. Dans ma tête, ce n’était pas vraiment une fête mais plutôt un rendez-vous, un rencard. Et j’espérais vraiment que ça soit la même de son côté. Quand j’ai sonné à sa porte, il y avait ce sourire, je ne pense pas l’oublier de sitôt. Il était angélique, plus parfait que ça, tu meurs. J’étais vraiment anxieux sur le déroulement de la soirée, si jamais elle allait me lâcher pour aller voir la bande d’amis populaires et, finalement, c’est avec surprise qu’elle m’a pris la main pour aller dans le jardin afin de danser sur le rythme de la musique. En fin de compte, elle ne m’avait pas lâché de la soirée, à mon plus grand plaisir. On a parlé, on a appris à faire connaissance. Si bien qu’à la fin de la soirée, l’un assis à côté de l’autre, nos visages se sont rapprochés et… on s’est tout simplement embrassés. Aussi simple que ça. Ça me paraissait naturel et je ne me suis même pas posé de questions. Il faut croire qu’on était sur la même longueur d’ondes.
Le lundi suivant, c’était officiel : c’était ma petite amie. Et à vrai dire, dans la confidence, ma première petite amie. Je ne pouvais pas décrire ce que je ressentais quand j’étais à ses côtés. Elle était celle qui me faisait sourire par sa simple présence, celle qui faisait battre mon cœur plus fort encore et encore, celle qui rendait mes mains moites, celle qui me faisait rêver rien qu’en sentant son parfum. J’étais heureux tout simplement. Et ceux pendant deux longues années. On a vécu toutes nos premières fois ensemble et je n’échangerais ça contre rien au monde. Sauf… Enfin, non pas que j’échangerais tout ça contre quelque chose mais s’il y avait bien quelque chose dont je me serai passé, ce serait son père.

III) LA SÉPARATION ET LE DÉPART
Son père était la cause du « début de la fin » comme c’est si communément appelé. Emily et moi, on ne comptait pas vivre juste un amour de lycée, au contraire. Après deux ans de relation, c’était supposé durer dans le temps. Après l’université et tout. Mais son père, qui ne m’aimait pas trop faut bien l’avouer, avait trouvé le moyen de mettre définitivement des bâtons dans les roues de notre relation. Il avait trouvé à Emily le « mari idéal ». Etant un homme d’affaires réputé, il avait conclu un marché avec une entreprise adverse afin que les affaires aillent bien. Ce marché ? Emily devait épouser le fils du dit PDG de l’autre entreprise, et ce dans les plus brefs délais. Après tout, quand l’argent coule à flot, il est facile d’organiser un mariage en quelques semaines seulement. Que dis-je, quelques jours oui. A la fin de la semaine avait déjà lieu ce mariage si… destructeur. Je méprise depuis ce jour toutes les personnes pétées de tunes qui l’utilisent pour manipuler les gens. Il y a bien sûr des personnes qui ne le montrent pas à tout le monde, qui se vantent et qui utilisent les gens pour arriver à leurs fins. Mais les autres, non, je ne peux les supporter.
J’y étais au mariage. Bien que je n’étais pas invité, je m’étais pointé et étais resté au fond de la salle. Je regardais Emily, devant l’autel et j’avais le cœur en morceaux. Son père était d’une cruauté sans égale et je le détestais. Je le détestais de nous avoir séparé de cette manière. Vient alors le moment du « oui » fatidique. Va-t-elle le dire, ou pas ? C’est la raison pour laquelle j’étais ici, je voulais le voir de mes propres yeux. Je voyais alors son regard rempli de tristesse se tourner vers moi et ça me brisait encore plus le cœur. Parce qu’on était tous les deux malheureux de cette situation et il n’y avait plus rien qu’on ne puisse faire. Je lisais sur ses lèvres un « je t’aime » avant qu’elle ne se retourne vers son futur mari et qu’elle dise « Oui, je le veux. » Je ne sais pas ce qui s’est passé suite à cette réponse, je m’en étais déjà allé. J’étais rentré chez moi en trombe, ne pouvant pas en supporter plus. J’attrapais un premier sac où je fourrais la plupart de mes affaires. Dans un autre, j’y mettais mes effets personnels dont je ne pouvais pas me passer et j’écrivais deux lettres. Une première pour ma mère, où je lui indiquais la raison de mon départ précipité et aussi comment elle pouvait me joindre. La deuxième, elle était pour Emily. Je savais qu’elle m’aimait, oui. Mais elle était à présent mariée et je ne pouvais rien y faire. Alors je lui ai dit de m’oublier. Je ne lui donnais pas ma destination, ni même comment me joindre. Je… je devais l’effacer de ma vie pour ne plus souffrir comme j’ai souffert à l’annonce du mot « oui ».

J’avais tout lâché, la fac, les amis, la famille pour partir. J’étais motivé à me laisser guider par la route. Je ne savais pas où j’allais, où j’atterrirai, mais une chose était sûre, j’allais refaire ma vie et oublier les souffrances que j’avais pu endurer. Après trois jours de route, j’avais fini mon périple à Jacksonville. Au départ, j’étais parti pour descendre jusqu’à Miami mais je m’étais senti bien dans cette ville de Floride. J’avais trouvé un gars bien aimable qui m’avait hébergé quelques jours histoire que je me fasse à la ville, que je me trouve un toit, un job. Finalement, j’ai eu un appartement à Westside et je travaille au refuge pour animaux, celui près du centre ville.
Je n’ai pas oublié Emily pour autant, je n’y arrive pas. Je n’ai pas pu me séparer des photos d’elle et moi. Cependant, je dois me faire une raison, elle et moi… c’est terminé.